Home, sweet home… Je suis rentrée à Lyon pour quatre jours, avant de retourner affronter mon dernier oral d’agreg et les résultats. Je ne sais pas ce que ça va donner, on verra bien.
En revanche, je n’ai jamais été aussi heureuse de retrouver mon chez-moi. Le contexte ne me permet pas vraiment d’apprécier Paris, même si j’ai l’occasion d’y voir des gens que j’aime et des toiles de maîtres (entre parenthèses, Picasso me désespère : il avait une technique fabuleuse et une imagination débordante…). Hier soir, j’ai pu me vautrer sur mon canapé en compagnie d’une pizza surgelée, de glace à la griotte, et d’un épisode d’Ally McBeal. Et j’ai retrouvé mon lit avec délices ! Il n’était donc pas étonnant qu’à une heure de l’après-midi, je sois encore dans le-dit lit, pendue au téléphone avec Mlle Moi…
L’atmosphère lyonnaise provoque néanmoins des réactions étranges, chez moi, en ce moment. Le vide intersidéral de mon frigo me propulsa — difficilement — dans mon supermarché préféré, armée de mon fidèle joël (caddie qu’une courte et infructueuse relation avec ma soeur a doté d’un prénom devenu éponyme). Je n’y fis pas plus d’achats utiles que d’ordinaire, là n’est pas le problème. Que le kiki attendant sa mémère confortablement installé sur une chaise, à côté de l’accueil du magasin, me fasse intérieurement m’esclaffer, rien de plus logique. En revanche, que je sourie aux simagrées d’un môme jouant avec deux dinosaures en plastique à la caisse ?! Non, faut vraiment que les concours se terminent, là.
Dialogue avec ma prof de dessin cet hiver :
— Et le taureau, je ne peux pas le faire en noir, ça ne va pas rendre, si ?
— Tu n’as qu’à le faire vert, puisque c’est la complémentaire du rouge.
— Mais comment veux-tu que je fasse un taureau vert ?!
Olé !
c’est marrant, une fois recoupé, ca donne deux très assez différents comme ambiance.. mais j’aime bien celui avec le toréador, quand même
(oui oui, voilà, je vais travailler, c’est bon, oh)
(ahah, et le mome jouant avec les dinosaures.. Je te le rappellerai à ta prochaine diatribe contre les nains 😉 )
Il faut dire que la version taureau seul est un scan, et la version toréador une photo floue et légèrement sous-exposée…
Moi j’aime mieux le taureau seul, parce que mon trait a plus de punch. Ca s’appelle un pastel de transition : d’un côté du dessin, je fais l’effort de me lâcher, de l’autre, je retombe dans la maniaquerie.
Le taureau seul bouscule tout sur son passage, effectivement ça claque ! Peut-être est-ce aussi parce qu’il n’a pas mis de gomina, lui.
Ta prof a besoin de vacances… ? 🙂 (Mais … j’apercois des reflets verts, non ?)
Ca me fait frissonner ce tableau. Pas fana de corrida, moi 😕
J’aime aussi mieux le cadrage serré, plus allusif. Mais chacun ses goûts , hé, comme disait Picasso au supermarché.
You > Il aurait au moins dû mettre de la laque, parce qu’il a bavé sur mon scanner et sur mon pantalon (c’est très salissant le pastel quand on omet de le fixer).
Tippie > Oui, oui, il y a bien du vert, mais ça se voit effectivement moins que sur l’original.
Moi non plus, je n’aime pas vraiment la corrida en elle-même, mais j’aime les mouvements qu’elle crée.
Anita > Je comprends mieux sa période cubiste, maintenant : il s’est donc inspiré de mon at@c quand les trucs sont en pile sous cellophane au milieu des allées et les rayons vides…